Le Néolithique

Le Néolithique

L’architecture mégalithique est, dans l’Ouest de l’Europe, le phénomène le plus remarquable pour cette période.

Deux types de sépultures apparaissent à cette époque. Les premières sont des tombes fermées qui ont la particularité, dans la région de Carnac, d’être monumentales et d’abriter un seul défunt accompagné d’objets prestigieux. On parle de « tumulus carnacéens ».

Quelques siècles plus tard apparaissent les tombes à couloir ou « dolmens » (« tables de pierre »), des sépultures collectives dont seules les ossatures sont encore visibles aujourd’hui.

Les alignements de stèles ont quant à eux un rôle plus symbolique.

Une série de vitrines dans le musée permet de suivre l’évolution de l’architecture mégalithique entre 4500 et 2000 ans av J.-C.

Objets provenant de sites mégalithiques de la région de Carnac

Des dalles gravées et des moulages provenant de plusieurs dolmens rendent compte de la variété des représentations, symboliques ou figurées : haches, crosses, motifs abstraits… Les interprétations de ces signes divergent.

Stèles gravées du dolmen de Mané Kerioned (Carnac) et de l’allée couverte du Luffang (Crac’h)

Le Néolithique est une étape essentielle dans l’évolution de l’humanité. L’homme autrefois chasseur-cueilleur nomade se sédentarise. Il devient agriculteur et éleveur. Des nouveautés technologiques apparaissent. Dans la salle consacrée à la vie quotidienne, les vitrines illustrent tour à tour : l’agriculture et l’élevage, la fabrication des céramiques, la taille de silex, le polissage de la pierre, les éléments de parures tels que les perles en roches vertes (callaïs), les haches polies ou encore les anneaux-disques.

Pierres polies et agriculture
Pierres polies et agriculture
Pointes de flèches en silex